David Zaoui

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David Zaoui est remarqué pour Le tueur humaniste, lauréat du Festival du premier roman de Chambéry en 2018. Il se spécialise en romans déjantés et philosophiques à la fois.

Biographie

Né en 1977 en banlieue parisienne, David Zaoui a suivi les cours Florent et travaillé comme réalisateur et producteur dans le cinéma pendant plusieurs années, notamment aux États-Unis. Lauréat du Festival du premier roman de Chambéry 2018 pour Le tueur humaniste, il se consacre aujourd’hui à l’écriture. Il est également l’auteur de Sois toi-même, tous les autres sont déjà pris (Éditions Jean-Claude Lattès, 2019) et Le Financier en chef (2020).

Contact

Pour toute proposition de publication, commande, reprise en droits seconds / droits dérivés, inscriptions en salons / évènementiel, etc., merci de contacter Jérome Delattre : contact@leor-agency.com

Ses romans édités

2020 – LE FINANCIER EN CHEF, Jean-Claude Lattès
– « Absolument fabuleux, savoureux, généreux, un bonbon à lire sans modération » Gérard Collard, Sud Radio – lien chronique
– « Enfant de Philip Roth et de Woody Allen » Franz-Olivier Giesbert, Le Point

2019 – SOIS TOI-MEME, TOUS LES AUTRES SONT DEJA PRIS, Jean-Claude Lattès
– Publié en poche chez Le Livre de Poche en 2020, sous le titre Le Peintre du dimanche
– « Déjanté, cocasse, rafraichissant », Franz-Olivier Giesbert, Le Point

2016 – JE SUIS UN TUEUR HUMANISTE, Paul & Mike
– Lauréat du Festival du premier roman de Chambéry
– Publié en poche chez Le Livre de Poche en 2021, sous le titre Le Tueur humaniste
– Traduit en russe chez MTS
– « Je n’en ai fait qu’une bouchée » Gérard Depardieu[Droits en possession de l’auteur]

Interviews, Booktrailers

Extraits choisis

J’ai écouté les commentaires de jeunes écervelés de la télé-réalité au verbe d’une pauvreté navrante, et je me suis surpris à penser que nous vivions l’époque la plus superficielle de l’histoire de l’humanité. Une époque où des forces puissantes soutenues par des moyens colossaux s’activaient en permanence afin d’écraser l’intellect de le farcir de fadaises. Ou nous transformait en machine à dépenser. Et l’on n’y pouvait rien. On nous éduquait au réflexe pavlovien de la conso. Et l’on s’y faisait. Décadence. Misère civilisationnelle. Quand je songeais à tous ces réseaux sociaux où chacun assénait son avis sur le monde et vomissait sa haine, confortablement avachi dans son quotidien. J’étais désespéré.

À l’attention de mon conseiller Pôle Emploi qui de toute façon ne lit jamais ses courriers.

Monsieur Bertrand Bubard,
Je crois que vous êtes atteint du syndrome du fonctionnaire autiste programmé pour dire des conneries à répétition. Je le pense vraiment. […]J’ignore si vous avez bien lu mon courrier. Je ne le pense pas. Peut-être que vous avez éternué, que vous n’aviez pas de mouchoir sous la main et que vous avez pris ma lettre pour un kleenex ?
J’ai l’impression ‒ que dis-je, la très nette certitude ‒ de parler à un robot increvable ! Vous m’avez encore dirigé vers une offre d’emploi totalement inadaptée : cette fois, dans une usine de jouets à Clichy-sous-Bois, afin de tester des toupies. Je suis PEINTRE, merde ! Inscrivez-le dans votre cerveau !
Bubard, ça rime avec renard, qui rime avec calamar, qui rime avec gros lard, qui rime avec…
Alfredo Scali

Je plains ceux qui ne rêvent pas, leur quotidien doit être morne. Dans une vie, il faut rêver grand et beaucoup parce qu’il est impossible de réaliser tous ses rêves, Jackson. Mais… statistiquement, plus nous avons de rêves en tête, plus nous avons de chances, à mesure que nous nous battons pour eux, de les accomplir. Les rêves créent l’espoir.